Infections urinaires : Symptômes, Causes et Solutions pour les Prévenir
Les infections urinaires touchent près de 850.000 personnes en France tous les ans. Les femmes sont beaucoup plus sujettes à ces troubles. On estime en effet qu’une femme sur dix est atteinte d’une infection urinaire chaque année. Les hommes sont moins touchés mais il ne faut cependant pas les ignorer.
L’infection urinaire désigne la colonisation bactérienne d’un ou plusieurs organes du système urinaire : l’urètre, la vessie, la prostate ou les reins. L’affection la plus communément répandue concerne l’inflammation et l’infection de la paroi de la vessie. On parle alors de cystite.
Ces infections sont dues à la migration des bactéries, à 90% par Escherichia coli (E. coli), qui remontent par l’urètre et atteignent la vessie, la prostate pour les hommes (prostatite). Elles peuvent aussi migrer jusqu’aux reins lorsque l’infection se complique (pyélonéphrite).
Dans son fonctionnement normal le corps se défend de façon très efficace.
- Le système urinaire possède son propre microbiote spécifique qui lui permet de se défendre,
- La miction, quand elle est efficiente et totale, représente également une barrière protectrice puisqu’elle permet que la bactérie évacuée par l’urine, ne s’installe pas sur les parois de la vessie
- Le maintien d’un pH relativement acide (entre 5.5 et 6,5) permet également de maintenir la protection de ces organes.
Or la particularité de la physiologie féminine fait que le méat urinaire est très proche de l’anus et rend les femmes plus à risque de contracter ses infections. E. coli naturellement présente dans l’intestin migre très facilement d’un milieu à un autre en remontant par l’urètre d’autant plus facilement que cet organe est beaucoup plus court chez la femme. Migrant de son milieu d’origine, elle devient alors pathogène dès lors qu’elle arrive dans le milieu vésical.
Grâce à leurs flagelles, les bactéries remontent rapidement jusqu’à la vessie et se fixent sur les parois de celle-ci grâce aux adhésines qui se trouvent sur leur surface. Puis elles colonisent le milieu vésical en se protégeant par un biofilm qu’elles sécrètent et qui pourrait, à terme, réduire l’action des traitements antibiotiques.
Cette pathologie sera favorisée en cas de :
- Troubles du transit (alternance de constipation-diarrhée, syndrome de l’intestin irritable, dysbiose),
- Sous-hydratation,
- Grossesse car l’utérus a tendance à gêner la vidange de la vessie,
- Périodes pré-post menstruelles,
- Rapports sexuels,
- Ménopause,
- Peur / stress qui sont souvent des phénomènes déclencheurs.
Chez les hommes, les infections urinaires sont beaucoup plus rares mais avec l’âge et l’augmentation du volume de la prostate (hypertrophie), la vidange de la vessie devient moins efficace et donc les bactéries peuvent coloniser l’urètre ou la vessie très facilement. D’autre part, la mise en place de sonde urinaire pour permettre l’évacuation de l’urine par l’urètre est certes indispensable dans certains cas d’urgence mais est très souvent la porte d’entrée de ces bactéries dans ce milieu sensible.
Les symptômes :
Ils se traduisent par des envies fréquentes d’uriner (pollakiurie), des brûlures et/ou douleurs pendant et à la fin de la miction (dysurie), une pesanteur constante dans le bas ventre et une irradiation dans le bas du dos, des frissons. En cas d’élévation de la température à plus de 38 °, signe d’une aggravation de l’infection, il conviendra de consulter rapidement un médecin.
Dépistages et prise en charge médicale :
Les tests de dépistage en laboratoire permettent la mise en évidence de la présence de leucocytes en urinant sur une bandelette, ou bien en effectuant un ECBU (Examen CytoBactériologique des Urines) qui permet de déterminer le germe et surtout de le quantifier, et enfin de réaliser un antibiogramme qui permet de tester quel type d’antibiotique sera efficace sur la bactérie en présence.
Dans la phase aigüe de l’infection, le médecin préconisera une antibiothérapie. Cependant et dès lors que les infections urinaires prennent un caractère chronique, il est tout à fait intéressant d’avoir une vision plus globale du trouble, d’en élargir sa compréhension en incluant la notion de terrain et de privilégier l’approche naturelle préventive.
Que propose la phytothérapie ? :
- La canneberge : Petit fruit d’Amérique du Nord ou d’Europe de la famille des airelles, connu depuis des siècles pour son action de prévention des infections urinaires. Il contient des composants notamment des proanthocyanidines et un composant spécifique (trimère de l’épicatéchol) qui inhiberaient la synthèse d’adhésine des bactéries empêchant E. coli de se fixer sur la muqueuse vésicale.
- La busserole est un petit arbrisseau toujours vert ressemblant à la myrtille, elle fait partie de la pharmacopée européenne. Ses propriétés astringentes et antiseptiques permettraient de lutter contre les infections urinaires récidivantes et non compliquées. Elle est contrindiquée chez la femme enceinte.
- L’hibiscus : plante originaire d’Afrique cultivée dans les régions tropicales dont les principales propriétés sont anti-oxydantes, anti-inflammatoires, antalgiques, antispasmodiques des muscles lisses et relaxant des muscles utérins, diurétiques…
Ces trois plantes majeures aux propriétés antiseptique, anti-inflammatoire, diurétique, cicatrisante et réparatrice des muqueuses, seront les premières alliées dans une approche plus globale des infections urinaires courantes et récidivantes.
D’autres plantes médicinales sont aussi intéressantes dans une action de fond : la bruyère, considérée comme « le balai des voies urinaires » avec son action antiseptique voisine de celle de la busserole, et le thym qui dans toutes ses variétés proposera une action anti-infectieuse.
Que propose l’aromathérapie :
Les huiles essentielles peuvent être utilisées en complément des antibiotiques et de la phytothérapie traditionnelle, grâce à leur action anti-infectieuse majeure :
- La sarriette des montagnes, grâce à ses phénols et monoterpènes elle sera une antibactérienne à large spectre d’action ; Attention, elle est efficace mais à utiliser avec précaution car fortement dermocaustique. 2 gouttes bien diluées dans une huile végétale à appliquer en massage sur le bas ventre et les lombaires 3 fois par jour (précaution en cas d’hypertension, contre-indiquée aux femmes enceintes et allaitantes et aux jeunes enfants).
- Une alternative plus douce peut être proposée en mélangeant 2 gouttes de chaque huile essentielle de palmarosa et de tea-tree (toutes deux anti-bactériennes à large spectre)
De par leur puissance, les huiles essentielles sont à utiliser sur de courtes périodes. Pas plus de 10 jours par cure.
Conseils complémentaires :
L’infection urinaire peut aussi être interprétée comme un déséquilibre de l’organisme qu’il conviendrait de rétablir en travaillant notamment sur :
- Le microbiote intestinal et vésical qui aura été perturbé par l’antibiothérapie répétée. La composition de la flore uro-vaginale est majoritairement composée de lactobacillus. Il est donc plus qu’intéressant de se complémenter de probiotiques ou mieux d’un symbiotique (incluant probiotiques et prébiotiques) contenant ces souches.
- Probiotiques Entérogermes en cure pendant 1 à 2 mois.
- Pollen polyfloral Ballot Flurin en cure de soutien, source de nombreux nutriments dont les probiotiques naturels. 1 càc tous les matins à jeun.
Approche plus sensible :
- Le stress, l’anxiété et surtout les peurs favoriseraient ce trouble. En effet, cette approche plus globale des infections urinaires et très souvent reprise dans la Médecine Traditionnelle Chinoise qui associe l’émotion de la peur aux reins et plus globalement au système urinaire.
- Autre piste intéressante, de nombreux thérapeutes voient un lien symbolique entre cette affection et la perte ou un conflit de territoire de la personne souffrant de ce trouble, d’autant si celui-ci est chronique ;
Au quotidien :
- Eliminer les facteurs favorisants : sodas, alcool, café, thé,
- Vêtements synthétiques portés serrés, la lingerie synthétique,
- Trop d’hygiène (douche vaginale) ou trop peu d’hygiène,
- Uriner immédiatement après les rapports sexuels,
- Privilégier les protections sans chlore et éléments chimiques
- Conseils alimentaires : boire un litre et demi d’eau par jour, choisir des aliments riches en vitamine C, consommer des aliments connus pour leur action anti-bactérienne : ail, oignon, thym, cannelle, origan…
Produit de la gamme CRP PHYTO :
Pour 3 gélules : Extrait de Canneberge 660 mg, hibiscus 450 mg, extrait de busserole 420 mg,
Dose d’attaque 2 gélules par prise, à renouveler toutes les 2/3 heures jusqu’à amélioration
Dose d’entretien : 3 gélules par jour pendant 1 mois
Précaution d’emploi en cas antécédent de calculs urinaires, insuffisance rénale, anti-coagulants, antihistaminiques et IPP
NAC N-Aceltyl-Cystéine 450 mg / gélule
Pour son action anti-biofilm : 1 gélule
matin et soir pendant toute la cure de Canneberge
25 Mds de bactéries par gélule (3 souches de lactobacillus et 1 souche de Bifidobacterium et prébiotiques : fibres d’acacia)
1 gélule le matin à jeun pendant 1 mois
A conserver au réfrigérateur
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